A propos

PROJET DE FORMATION SUD, CERTIFICAT EN JOURNALISME, COMMUNICATION ET CONFLITS

Le Projet de Formation Sud (PFS) "Certificat en Journalisme, Communication et Conflits" renforce les compétences des journalistes en couverture des conflits et gestion de crise. Un partenariat global proposant un programme certifiant et un projet de recherche.

Financé par l’ARES (la plateforme des universités francophones de Belgique) avec des fonds de la coopération belge au développement, ce projet réunit des partenaires institutionnels burkinabè (le CNRST, l’université Joseph Ki-Zerbo, l’université Thomas Sankara) et belges (l’UCLouvain, l’ULB), mais également des collègues venant du Burkina Faso, de Belgique, de Guinée, de Suisse et de France.

Démarré en 2021 pour une durée de 5 ans, le PFS a une double ambition.

D’une part, il organise un programme de formation continue, essentiellement à destination de professionnels en activité. A ce titre, il renforce, à travers l’organisation de cinq modules de formation organisés sur une période d’environ trois mois, les compétences des journalistes et des communicants en matière de couverture des conflits et de gestion de la communication de crise. Une cohorte (d’une quinzaine de participants en moyenne) est ainsi formée chaque année, regroupant à la fois des journalistes et des responsables de la communication dans diverses administrations et organismes publics et para-publics.

D’autre part, il se dote d’un volet de recherche. Deux doctorants burkinabè ont entamé une thèse de doctorat dans le cadre de ce projet, et de nombreux partenariats et activités scientifiques sont donc organisés autour d’eux.

CIBLES DU PROJET

Le projet s’adressera aux groupes cibles suivants:

  • Les journalistes et responsables éditoriaux en activité dans les rédactions des grands médias de la capitale
    (médias mainstream) et des radios locales (médias de proximité), ainsi que les free-lance et les journalistes
    citoyens « blogueurs » animant des médias en ligne ;
  • Les communicants des institutions publiques et des ONG intervenant sur la sécurité au Burkina Faso et
    dans la sous-région ouest-africaine ;
  • Les enseignants, chercheurs et étudiants en journalisme et communication des universités et instituts
    d’enseignement supérieurs privés et publics ;
  • Les acteurs (nationaux et internationaux), institutionnels et de la société civile, concernés par la
    problématique « Médias et conflits ».

In fine, les bénéficiaires finaux du projet seront également : – – – –

  • Les institutions publiques (forces armées nationales, gendarmerie, police, ministère de la défense,
    ministère de l’intérieur, ministère de la justice, ministère des droits humains, CSC…) qui disposeront de
    communicants spécialisés susceptibles d’interagir de manière plus performante avec les journalistes ;
  • Les entreprises de presse (médias mainstream et de proximité), mieux outillées pour couvrir les enjeux
    liés à la sécurité et aux conflits ;
  • Les populations qui, informées de manière plus complète et pertinente, jouiront d’un sentiment de plus
    grande sécurité et seront moins exposées aux rumeurs, désinformations et discours clivant ou discours
    de haine ;
  • Les acteurs internationaux qui, via la plateforme et le réseau, disposeront d’un état des lieux des
    recherches et compétences disponibles sur la thématique « Médias et conflits ».

PARTENAIRES

TEMOIGNAGES

Les avis des bénéficiaires du projet

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